Corinne Mariotto lit : « Le consentement » de Vanessa Springora
– Dimanche 30 juin à 16h, Parc de Verdure à Saint Jory.
– Mardi 25 juin à 19h, Parvis de Mons.
Séduite à l’âge de quatorze ans par un célèbre écrivain quinquagénaire, Vanessa Springora dépeint, trois décennies plus
tard, l’emprise qui fut exercée sur elle et la trace durable de cette relation tout au long de sa vie de femme. Au-delà de son histoire intime, elle questionne dans ce récit les dérives d’une époque et d’un
microcosme littéraire aveuglé par le talent et la notoriété. Un livre phénomène traduit dans vingt-deux langues et récemment adapté au cinéma par Vanessa Filho avec Jean-Paul Rouve et Kim Higelin
Corinne Mariotto lit: « Une femme » d’Annie Ernaux Samedi 24 juin 2023 à 10h30, Bibliothèque de Beauzelle.
Annie Ernaux s’efforce ici de retrouver les différents visages et la vie de sa mère, morte le 7 avril 1986, au terme d’une maladie qui avait détruit sa mémoire et son intégrité intellectuelle et physique. Elle, si active, si ouverte au monde/ Quête de l’existence d’une femme, ouvrière, puis commerçante anxieuse de « tenir son rang » et d’apprendre. Mise au jour, aussi, de l’évolution et de l’ambivalence des sentiments d’une fille pour sa mère: amour, haine, tendresse, culpabilité, et, pour finir, attachement viscéral à la vieille femme diminuée.
« Je n’entendrai plus sa voix… J’ai perdu le dernier lien avec le monde dont je suis issue. »
Les Immersions/Duffau
Corinne Mariotto lecture
François Donato création sonore
« On et lève et on te casse » de Hélène Duffau
Mardi 28 juin 2022 à 20h30, Espace Palumbo, Saint-Jean
Mercredi 29 juin 2022 à 20h30, Centre Culturel Bellegarde, Toulouse
En pleine vague # MeToo, après Adèle Haenel et Virginie Despentes réagissant à le cérémonie des Césars 2020, Hélène Duffau revient à la critiques sans concession d’une société où le patriarcat réduit toujours les femmes. Où les hommes peinent à se réinventer afin de contribuer au monde d’après.
On et lève et on te casse est une texte pamphlétaire servi par une écriture rythmique proche du slam et le ton rageur des premières publications de l’autrice aux éditions Gallimard.
La Compagnie de la Dame projette ce texte dans son dispositif de lectures augmentées avec écoute au casque.
Université Toulouse Jean-Jaurès / 21-24 février 22
Corinne Mariotto anime des ateliers de lecture à voix haute.
On parle souvent pour qualifier une certaine littérature américaine et les tenants du nature writting de littérature des grands espaces mais c’est oublier que d’autres immensités inspirent les écrivains : déserts, montagnes, océans, pôles…
Ces lieux et imaginaires multiples seront au centre du nouveau rendez-vous littéraire, intitulé Grands Espaces, que le Marathon des mots proposera en partenariat avec l’Université Toulouse Jean-Jaurès du 21 au 24 février 2022. Au programme, des rencontres, des conférences et des projections avec Cédric Gras, Marie Vingtras, Eddy L. Harris et Julien Delmaire.
Grands espaces Université Toulouse Jean-Jaurès / 21-24 février 22 Corinne Mariotto anime des ateliers de lecture à voix haute.
On parle souvent pour qualifier une certaine littérature américaine et les tenants du nature writting de littérature des grands espaces mais c’est oublier que d’autres immensités inspirent les écrivains : déserts, montagnes, océans, pôles…
Ces lieux et imaginaires multiples seront au centre du nouveau rendez-vous littéraire, intitulé Grands Espaces, que le Marathon des mots proposera en partenariat avec l’Université Toulouse Jean-Jaurès du 21 au 24 février 2022. Au programme, des rencontres, des conférences et des projections avec Cédric Gras, Marie Vingtras, Eddy L. Harris et Julien Delmaire.
Corinne Mariotto lit : « La cécité des amoureuses » de Frédérique Martin Podcast Chez mon libraire / Frédérique Martin (à écouter ici!)
Corinne Mariotto lit : « La servante écarlate » de Margaret Atwood Jeudi 24 juin 2019 à 18h30, Médiathèque Luciano Sandron, Aucamville
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Galaad, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, servante écarlate parmi d’autres à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de sa femme. Le soir, dans sa chambre à l’austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler… En rejoignant un réseau clandestin, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Corinne Mariotto lit : « La cause des femmes » de Gisèle Alimi Vendredi 4 décembre 2020 à 20h, Aigrefeuille (lieu à confirmer) – ANNULÉ
Le féminisme, c’est quoi ? Ça existe ? Aujourd’hui ça pourrait exister. Et pour quoi faire ? « Les femmes ont tout obtenu», répondent-ils, et même répondent-elles, quelquefois. Et pour quels résultats ? La solitude de fond de la féminité, et la déroute de nos mâles devant leurs égales. « La super woman » est épuisée. Quant au commun des hommes, sans le « miroir grossissant » que présentait, à ses exploits masculins, sa compagne d’antan, il se sent réduit de moitié. Donc grandeur nature. […] Enfermée dans son rôle féminin, la femme ne mesure pas à quel point son oppresseur est lui-même prisonnier de son rôle viril. En se libérant, elle aide à la libération de l’homme. En participant à égalité à l’Histoire, elle la fait autre. Cela ressemble fort à une révolution tranquille, mais forte et sûre de l’avenir. Pourquoi le féminisme aujourd’hui ? Justement pour réussir là où l’égalité économique a échoué. Là où la culture patriarcale résiste. Le féminisme vient seulement de commencer sa longue marche. Dans vingt ans, dans cent ans, il aura changé la vie. Gisèle Halimi
Corinne Mariotto lit : « Biscuit national » de Zuska Kepplová Mercredi 24 juin 2020 à 19h, Théâtre de Verdure de Mondouzil – ANNULÉ
Comme dans L’auberge espagnole, chacun des personnages du Biscuit national a quitté un chez soi pour s’essayer au rêve européen. Mais, si cette génération d’après la chute du mur peut voyager, contrairement à la précédente, partage-t-elle vraiment un même rêve européen ? Entre Paris, Londres, Helsinki et Budapest, cette génération développe parfois plutôt une certaine nostalgie du foyer, dont Zuska Kepplová étudie les ressorts avec une écriture ciselée.
Corinne Mariotto lit : « Le monde selon Garp » de John Irving (Le Seuil) Jeudi 27 juin 2019 à 20h30, Château de Launaguet
Jenny Fields ne veut pas d’homme dans sa vie mais elle désire un enfant. Ainsi naît Garp. Il grandit dans un collège où sa mère est infirmière. Puis ils décident tous deux d’écrire, et Jenny devient une icône du féminisme. Garp, heureux mari et père, vit pourtant dans la peur : dans son univers dominé par les femmes, la violence des hommes n’est jamais loin. John Irving est né en 1942 et a grandi à Exeter (New Hampshire). Avant de devenir écrivain, il travaille sous la houlette de Kurt Vonnegut Jr à l’atelier d’écriture de l’Iowa. Depuis son premier roman Liberté pour les ours ! en 1968, il accumule les succès auprès du public et de la critique. John Irving partage son temps entre le Vermont et le Canada.
Corinne Mariotto lit : Viens ici que je t’embrasse de Griet op de Beeck 25 novembre 2018 à 15h30, Musée Paul Dupuy à Toulouse
Viens ici que je t’embrasse, EhO
Mona n’est qu’une enfant lorsqu’elle perd sa mère dans un tragique accident. À peine a-t-elle le temps de panser ses plaies que son père se trouve une nouvelle épouse au tempérament orageux. Il sait qu’il peut compter sur sa petite Mona, qui accepte tout pourvu que l’on soit fier d’elle. Mais quand vingt ans plus tard elle se laisse séduire par Louis, écrivain proche de la quarantaine, d’un égoïsme forcené, les vieux démons ressurgissent. Mona sera-t-elle enfin prête à prendre sa vie en mains et à ne plus rechercher l’approbation des autres ? Viens par ici que je t’embrasse offre le portrait kaléidoscopique d’une femme à la jeunesse marquée par un contexte familial dysfonctionnel, déchirée entre responsabilité individuelle et culpabilité.
Traduit du néerlandais
par Isabelle Rosselin
Corinne Mariotto lit : Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir (Gallimard) 1er juillet 2018 à 15h30, Espace EDF Bazacle à Toulouse
Le deuxième sexe (Gallimard)
Publié en 1949, Le deuxième sexe contribua grandement à la reconnaissance de Simone de Beauvoir (1908-1986),
dont les Éditions Gallimard font entrer ce printemps les textes en deux volumes dans la prestigieuse collection « La Pléiade ». S’efforçant de récuser un mythe forgé depuis des millénaires par les hommes à travers la religion, les idéologies et la littérature, Simone de Beauvoir revendique que la féminité ne constitue en aucun cas une condition ou une nature mais une situation imposée par la volonté d’être femme.
Marie-Christine Barrault et Corinne Mariotto lisent : Lecture Hommage à Françoise Héritier 30 juin 2018 à 15h, Square Paul Camy à Tournefeuile
Première femme anthropologue au Collège de France, Françoise Héritier a mis le corps humain au cœur de sa discipline, afin d’éclairer la domination masculine, et de déconstruire les idées reçues sur le masculin et le féminin. Quelques jours avant sa mort en novembre 2017, elle s’était confiée à la journaliste Annick Cojean sur sa carrière. En hommage à l’ethnologue, auteure du célèbre Masculin / Féminin (Odile Jacob), Marie-Christine Barrault et Corinne Mariotto lisent Le sel de la vie (Odile Jacob) et cette dernière interview.
Corinne Mariotto lit : La Pianiste (Points) – Elfriede Jelinek le 25 novembre 2017 à 16h, Pavillon blanc à Colomiers
Traduit de l’allemand par Yamin Hoffmann et Maryvonne Litaize
« Erika est seule face à la masse de ses élèves, seule contre tous, à la barre du frêle esquif de l’art. » À trente-six ans, elle ne boit pas, ne fume pas et dort encore dans le lit de sa mère. Promise à une carrière de pianiste internationale, asphyxiée par les ambitions maternelles, elle est devenue simple professeur. Elle se plaît à fréquenter les peep-shows et les bois du Prater à ses heures perdues. Hors la vie, elle jongle entre une sexualité bancale et des séances d’automutilation. Quand un étudiant tombe amoureux d’elle, Erika ne peut lui offrir qu’un scénario dont la perversité semble fonctionner à merveille…
Corinne Mariotto lit : Double nationalité (P.O.L) – Nina Yargekov Le 24 juin 2017 à 19:00, Librairie Floury Frères à Toulouse
Le titre du nouveau roman de Nina Yargekov est son sujet : le récit dʼune femme amnésique qui se retrouve dans un aéroport avec deux passeports, deux cultures et deux langues. Comment, de fait, mener une double vie alors quʼon voudrait beaucoup, même facétieuse et indisciplinée nʼêtre quʼune ? Mais, à lʼinverse, comment supporter que le pays dans lequel on semble vivre se prépare à lʼadoption dʼune loi interdisant la double nationalité ? Nina Yargekov a reçu le Prix de Flore 2016 pour Double nationalité.